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oriibu (chroniques anachroniques sur le Japon)
7 mars 2016

Fudo Myoo : la Sagesse Immuable

Quand on visite les temples bouddhistes au Japon, on rencontre parfois un personnage qui attire le regard du néophyte tant son aspect est loin de l’image de paix et de compassion qu’on s’attend à trouver dans de tels lieux…

Fudo Myoo, temple Shinsho-ji, Narita-san (2010)

 

Fudo Myoo, temple Shinsho-ji

Pour quelqu’un ayant une culture judéo-chrétienne, ce personnage ressemblerait plus à un diable qu’à un dieu ! Que fait-il dans un temple, parmi les bouddhas et Kannon, déesse de la compassion ? Son air est menaçant, voire franchement en colère, avec ses yeux courroucés, son front plissé et sa bouche fermée dans un rictus laissant voir ses canines pointues. Entouré de flammes rappelant plus l’enfer qu’un coin du feu douillet, il est menaçant et semble prêt à combattre, armé d’une épée et tenant fermement une corde munie d’anneaux métalliques…

fudo2 fudo3

Pourtant, Fudo Myoo (c’est son nom) symbolise la « Sagesse immuable ». Etonnant non ?

On comprend facilement que les dieux guerriers qui entourent la porte d’entrée du temple ont l’air méchant, puisque leur rôle est de protéger le lieu sacré. Mais Fudo Myoo… Pourquoi ?

Pour comprendre l’aspect de Fudo Myoo, il faut connaître la symbolique qui l’entoure :

  • Fudo Myoo se tient assis sur un rocher, signe de force, fermeté et détermination inébranlable.
  • Les flammes qui l’entourent lui donnent une impression de force et représentent la destruction de la colère et des passions.
  • Le sabre qu’il tient dans la main droite lui permet de pourfendre l’ignorance et de tuer les démons. Kurikara (le nom du sabre) pointe vers le haut, reliant la terre au ciel, et lui permet d’affronter tout obstacle.
  • La corde qu’il tient dans la main gauche lui permet d’attraper et d’immobiliser les mauvaises pensées en ligotant tout ennemi qui s’opposerait à l’éveil. C’est le symbole de la concentration.
  • Le lotus à huit pétales qui surmonte sa tête représente l’éveil et exprime la compassion.
  • La canine droite pointe vers le haut, symbolisant le ciel et l’esprit, tandis que la canine gauche pointe vers le bas, en direction de la terre et de la matière, symbolisant l’union du corps et de l’esprit. Ces canines permettent de briser tout obstacle.
  • Son œil gauche est mi- clôt, le droit est ouvert, permettant l’entrée dans le suprême véhicule afin d’atteindre la bouddhéité.
  • Sa bouche est fermée, détruisant le souffle du samsara (cycle des existences conditionnées successives, soumises à la souffrance, à l'attachement et à l'ignorance).

Comme quoi, il ne faut jamais s’arrêter à la première impression mais essayer de comprendre un peu les choses !  En fait, Fudo Myoo est le plus important des cinq grands rois protecteurs de Bouddha. Il est un Vidyārāja, terme sanskrit signifiant Roi de connaissances ou du savoir, un de ces rois dont le rôle est de protéger le bouddhisme. Particulièrement vénéré par le bouddhisme Shingon, il l’est aussi dans les autres écoles bouddhiques au Japon : Tendai, Rinzai, etc.

Il est intéressant de savoir que Fudo Myoo, aussi appelé Acala l'immuable ou Acalanātha le maître immuable, a de nombreux traits communs avec Shiva, dieu Hindou de la destruction, de l'illusion et de l'ignorance dans le but de la création d'un monde nouveau. Ce n’est pas complètement étonnant, quand on se rappelle que le bouddhisme Japonais vient de l’Inde via la Chine, d’où l’influence de la culture hindoue. On le retrouve donc en Inde où il s’appelle Acala Vidyārāja et en Chine sous le nom  de Búdòng míngwáng. Il semblerait même que Fudo Myoo et les quatre autres « rois protecteurs » seraient des dieux hindous convertis au bouddhisme!

kurikara1

Le sabre que tient Fudo Myoo s’appelle Kurikara, épée à double tranchant, et on trouve souvent une  représentation différente de cette divinité : un « sabre dragon » appelé Kurikara Fudo : un dragon s’enroulant autour du sabre. Fudo Myoo aurait eu à se battre contre un démon, mais l’issue du combat était incertaine… Le démon se transforma en sabre et Fudo Myoo prit la forme d’un dragon, s’enroulant autour du sabre et le détruisant par le feu. Là aussi, le lien avec l’Inde est évident : Kurikara vient de Kulika, Roi Serpent hindou…

kurikara2

Au Japon, le temple Shingon Shinsho-ji (nouveau temple de la victoire, aussi appelé Narita-san, montagne de Narita) est particulièrement consacré à Fudo Myoo. Il fut créé en 940, après une victoire attribuée à la présence d’une image de Fudo Miyoo apportée au combat par un prêtre  qui l’aurait préalablement utilisée pendant 3 semaines de Goma, rituel purificateur par le feu spécifique du bouddhisme ésotérique Shingon. Le Goma, pendant lequel est prié Fudo Miyoo, purifie l’Esprit en permettant de détruire grâce au feu et au mantra récité les énergies négatives, les pensées et des désirs néfastes et les obstacles en général.

 

shinsho-ji

 shinsho-ji2                   shinsho-ji3

En France, il existe un temple Shingon, Komyo-In (temple de la Lumière pour la Vie, situé en Bourgogne), consacré lui aussi à Fudo Myoo. Fondé en 1989 par Yukaï sensei, moine Bouddhiste Shingon Français, il faut noter qu’en ce lieu se tient également le seul sanctuaire Shinto d’Europe : Wako Jinja.

fudo-komyo-in1

 

Maintenez l’esprit comme si vous vous trouviez

en face des mâchoires d’un tigre (Suzuki Shôsan)

 

Suzuki Shôsan (1579-1655), samurai devenu moine Zen qui influença très fortement la société Japonaise et notamment celle des samurais à l’époque où leur art du sabre basculait d’une seule technique de l’art du combat (recherchant avant tout l’efficacité) à une voie de sagesse (imprégnée de Bouddhisme mais aussi de Shinto et de Confucianisme), se réfère ainsi à Fudo Myoo :

« L’exercice de la Voie du Bouddha consiste à mettre en pratique l’énergie de la grande fermeté

des deux divinités de Diamant et du Génie immobile. C’est tout. »

Dans cette citation, le Génie immobile est Fudo Myoo, et les divinités de Diamant sont les deux rois qui gardent l’entrée des temples. Ils sont tout aussi avenants que Fudo Myoo ! Pour Suzuki Shôsan, il faut recevoir la force de ces trois rois pour détruire les pêchés et les passions. C’est l’unique loi du Bouddha qui permet de détruire corps et esprit en les assaillant de cette énergie. Serrer les poings, fixer les yeux, grincer des dents… pour maintenir la tension, c’est le ressort indispensable pour pratiquer l’énergie et la concentration du Zen.

« On ne peut vaincre les passions sans avoir reçu ce ressort »

Cette approche du Zen, préconisant une pratique « virile, courageuse et ferme » était parfaitement adaptée à l’esprit guerrier des samurais de cette époque.

  

Inébranlable signifie que rien ne retient (Takuan Soho)

 Takuan Soho (1573-1645), est un célèbre moine bouddhiste affilié au Zen Rinzai. Bien que fils de samurai, il n’a jamais été un guerrier et entra très tôt dans un monastère bouddhiste avant de mener la rude vie de moine itinérant. On dit que ne possédant qu’un seul vêtement, il devait rester nu quand il le lavait… A 38 ans, il devint le Moine Principal du Daitoku-ji, un des plus importants monastères de Kyoto. Mais, fidèle à l’Empereur et refusant de faire allégeance au Shogun, il dut partir en exil de 1629 à 1632, avant d’être réhabilité par le nouveau Shogun Tokugawa Iemitsu dont il devint l’ami, tout comme il l’était de l’Empereur déchu Go-Mizunoo. Il refusa de reprendre la tête du monastère Daitoku-ji et de se mêler des querelles politiques entre le Shogun et l’Empereur, préférant se consacrer à la calligraphie, la peinture, la poésie et l’écriture.

C’est justement dans un de ses textes,  Fudoo-chi Shinmyoo Roku (traduit par  Le Récit Mystérieux de la Sagesse Immuable dans le livre L’Esprit Indomptable), que Takuan Soho nous donne la clé de l’aspect agressif de Fudo Myoo :

« Il se tient fermement campé, prêt à défaire les esprits malins

 qui barreraient le chemin le chemin de la loi bouddhique ».

Takuan Soho explique que, rien qu’en voyant Fudo Myoo, l’homme ordinaire prend peur et n’envisage pas une seconde de s’opposer au bouddhisme ! Par contre, l’homme qui est près de l’éveil comprend que Fudo Myoo incarne la sagesse immuable : c’est un esprit immuable et un corps inébranlable :

« Inébranlable signifie que rien ne retient ».

Rien ne le retient veut dire, dans un sens premier, que Fudo Myoo est prêt à tout casser pour protéger le bouddhisme… mais surtout, explique Takuan Soho, cela veut dire qu’il peut porter son regard sur quelque chose sans que son esprit ne s’y arrête. Ceci évite à l’esprit de porter un jugement, et donc de s’en trouver prisonnier.

Ce texte de Takuan Soho est destiné au samurai Yagyu Munemori (1571-1646), fondateur de l’école de sabre Yagyū Shinkage-ryū, et il a pour but de faire le lien entre l’escrime et le Zen. Si lors d’une attaque par 10 adversaires l’esprit du samurai s’arrête sur le premier attaquant, la mort arrivera dès la seconde attaque… Alors que si son esprit ne s’arrête sur aucune attaque, l’action appropriée à chacune d’elle arrivera naturellement. Evidemment, cette situation de combat peut être extrapolée à toute situation de la vie, et c’est là que l’enseignement de Takuan Soho prend tout son sens.

 Ne pas arrêter son esprit sur une attaque, c’est avoir l’esprit du débutant. Celui-ci ne connait pas les postures ou les gardes du sabre, son esprit est libre et il saura comment parer naturellement une attaque. Celui qui apprend la technique du sabre sera prisonnier de ce qu’il étudie et son esprit sera encombré, s’arrêtant sur tel ou tel aspect, se sentant mal à l’aise pour attaquer ou se défendre. Ce n’est que bien plus tard, après un long temps d’entraînement et d’expérience, que son esprit retrouvera la liberté et qu’il sera comme au premier jour, comme un simple débutant, libre de toute pensée encombrante sur la manière de tenir son sabre ou de positionner son corps :

« L’ignorance et l’affliction du début,

le lieu permanent et la sagesse immuable qui viennent plus tard ne font plus qu’un »

                                                                                                                                   

 

 Liberté parfaite : le samurai ne doit pas plus désirer détruire l’adversaire qu’il ne doit avoir peur d’être détruit par lui (Minoru Kiyota)

Trois cent cinquante ans après l’écriture de Fudoo-chi Shinmyoo Roku par Takuan Sho, Minoru Kiyota (Docteur en Philosophie, Président des Etudes du Bouddhisme à l’Université de Wisconsin-Madison, Enseignant de Kendo) en fait l’analyse dans son livre  Kendo, its Philosophy, History and Means to Personnal Growth  (édité en 1984) en expliquant le titre même du texte:

  • Fudo est une divinité bouddhiste symbolisant l’immuabilité,
  • chi (prajna) signifie sagesse permettant de percevoir l’absence de soi-propre et le vide.
  • Fudo-chi fait donc référence à une sagesse qui n’est pas perturbée par des éléments extérieurs. C’est ce qui est connu sous le terme Japonais « Mushin » (parfois traduit par non-pensée).
  • Le deuxième mot du titre est Shinmyoo (saddharma), faisant référence à une énergie synergique issue de l'intégration de l'esprit de corps.
  • Quant au troisième mot, Roku, cela veut simplement dire manuel, mode d’emploi.

Fudoo-chi Shinmyo Roku est donc un manuel expliquant comment la non-pensée provenant d’une énergie synergique issue de l’intégration corps-esprit peut servir à un escrimeur ! Le texte a pour but de décrire la mise en œuvre de la connaissance de ce qu’est le non-attachement aux sollicitations externes. Là encore, l’extrapolation à toute situation de la vie est évidente…

Minoru Kiyota  analyse le texte de Takuan Soho en y voyant cinq thèmes :

1)      Illusion : l’illusion est l’attachement à l’attaquant, privant de toute liberté et empêchant toute spontanéité.

2)      Sagesse immuable : c’est la destruction de l’illusion. Comme Fudo Myoo au regard perçant et grâce à ses armes et à son aura de feu, il faut détruite l’illusion. Sans le Fudoo-chi, le mushin, le non-esprit, impossible de vaincre plusieurs adversaires. Paradoxalement, l’immuabilité permet l’action : seul l’esprit non encombré par l’extérieur peut produire une action instantanée et efficace, dans « un intervalle qui ne laisse pas passer le moindre cheveu » comme le dit Takuan Soho.

3)      Liberté de mouvement : l’esprit ne doit être fixé sur aucun point de l’adversaire, ni son sabre, ni les mouvements de son corps, ni la volonté de le sabrer. Cela ne veut pas dire que toute fonction mentale doit s’arrêter, car l’adversaire en profiterait pour attaquer ! Cela veut dire qu’il faut que le corps et l’esprit doivent ne faire qu’un, être parfaitement intégrés.

4)      L’esprit authentique versus l’esprit dans l’erreur: Honshin est l’esprit authentique, libre de toute influence externe, Moshin est l’esprit qui se fait des idées, prisonnier de l’extérieur, empêchant toute spontanéité.

5)      L’esprit de non-attachement : synonyme de sagesse, mushin (non-pensée), esprit indestructible. Quand nous marchons, notre esprit ne s’attache pas à nos jambes, sinon cela perturberait nos pas. L’esprit qui est libre de tout attachement sur un point précis permet une spontanéité qui est une parfaite liberté.

Ainsi, l’esprit qui est libéré de toute obsession d’un point particulier produit un état mental d’engagement maximal que le texte de Takuan Soho traduit par une « liberté totale ». Cela veut dire que le samurai ne doit pas se soucier ni de son adversaire ni du sabre de ce dernier, pas plus qu’il ne doit désirer détruire l’adversaire ou avoir peur d’être détruit par lui.  C’est cela que nous enseigne Fudo Myoo.

  

Le corps comme un rocher  (Myamoto Musashi)

Miyamoto Musashi (1584-1645), célèbre samurai contemporain de Suzuki Sohan et de Takuan Soho (qu’il aurait rencontré et qui l’aurait fortement influencé dans son cheminement philosophique), ne cite pas directement Fudo Myoo, mais il fait abondamment référence à cette notion d’immuabilité. Dans son Go Rin No Sho (traité des 5 roues). Bien qu’il prenne soin de préciser en introduction qu’il ne fait aucun emprunt au bouddhisme et qu’il n’a aucun maître ni modèle, son Traité est imprégné de la philosophie bouddhiste qui bouillonne à cette époque.

La troisième partie du Traité des Cinq Roues s’intitule Rouleau du Feu car c’est par l’image du feu que Miyamoto Musashi conçoit la bataille dans son école de sabre Nitten Ichi Ryu : « le feu symbolise l’esprit flamboyant, qu’il soit petit ou grand ». Il précise que ce qu’il écrit dans ce texte fait référence à une situation d’urgence et qu’il faut s’entraîner sans relâche et se familiariser avec ces situations afin que l’esprit devienne réellement immuable. Le Rouleau du Feu donne toute une série de conseils stratégiques sur le combat (choix du lieu, prise d’initiative, maintenir la pression, connaitre le rythme du combat, devenir l’adversaire, etc) et termine par avoir « le corps d’un roc ». Et il précise que «  celui qui maîtrise la voie de la stratégie ne recevra jamais aucun coup de sabre et rien ne pourra le faire bouger ».

Le feu, le roc… comment ne pas penser à Fudo Myoo ? D’ailleurs, Miyamoto Musashi précise dans un autre de ses écrits (Trente Cinq Instructions sur la Stratégie) que « le corps d’un roc est un esprit puissant et grand qui ne bouge nullement », c'est-à-dire Immuable, intouchable…

 

 

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Fudo Myoo est donc le symbole de l’immuabilité que doit avoir notre esprit en toute situation. Son aspect guerrier, menaçant, est la représentation de sa volonté sans faille face à ce qui pourrait l’écarter de la voie du bouddhisme. Le samurai doit avoir ce même état d’esprit face à l’adversaire, tout comme le Général face à l’armée ennemie. Pas de panique, pas d’improvisation hasardeuse, mais être prêt, avoir l’esprit libéré…  Vaincre les passions, comme le dit Suzuki Shôsan, ne pas arrêter son esprit sur un point particulier et conserver l’esprit du débutant, comme le préconise Takuan Soho, avoir le corps d’un roc, comme conseille Miyamoto Musashi, c’est détruire l’illusion et approcher du non-esprit, mushin, comme l’écrit Minoru Kiyota, 350 ans après les trois illustres philosophes qui le précèdent.

Fudo Myoo est donc l’image d’un enseignement fondamental pour les pratiquants d’escrime Japonaise (les kenshis pratiquant le kendo mais, on l’espère, également les pratiquants d’autres arts martiaux), les Bouddhistes et tous ceux qui sont engagés dans la voie de la méditation : immuabilité de l’Esprit.

C’est sûr, si vous ne connaissiez pas Fudo Myoo et si vous avez lu cet article jusqu’au bout, vous ne le verrez plus sous le mêm aspect !

 

Le 7 mars 2016,

Oriibu

Photos (c) Oriibu

Sources et références :

  • Roankyo, Susuki Soshan, publié en français sous le titre Zen et Samouraï, traduction de M. et M. Shibata, Albin Michel, Spiritualités vivantes, 1994
  • L’Esprit Indomptable, Ecrits d’un maître de Zen à un maître de sabre, Takuan Soho, traduction de William Scott Wilson et Josette Nickels-Grolier, BUDO Editions, 2001.
  • Go Rin No Sho, Traité des Cinq Roues, Miyamoto Musashi, 1645, traduction M. et M. Shibata, Albin Michel, Spiritualités vivantes, 1983.
  • Miyamoto Musashi, Maître de Sabre Japonais du XVIIe Siècle, Kenji Tokitsu, éditions DésIris, 1998.
  • Kendo: Its Philosophy, History and Means to Personal Growth, Minoru Kyota, Kegan Paul International, 1995

 

 

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Bio bio d'Oriibu

Né au Japon en 1599 et mort en 1664, on ne sait pas grand-chose de la vie d’Oriibu, si ce n’est qu’il aimait les fleurs de cerisier et la soupe miso. Réincarné en Français au 20ème siècle, il regarda dès son plus jeune âge vers le pays du Soleil Levant, la fenêtre de sa chambre étant orientée plein Est.

Son livre de chevet est le 五輪書 de Miyamoto Musashi, qu’il a bien connu, mais il n’a toujours pas compris le titre. 

Altruiste, il pratique le kendo car il est persuadé que c’est bon pour la Paix dans le Monde, et il trouve que c’est très jus de raisin de se battre avec des copains pour gagner du terrain. Il pratique aussi la méditation, car il aime ne penser à rien.

Il adore les sushis.

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La seule photo connue d’Oriibu, à Kumamoto vers 1638 (?)


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